Le printemps, étymologiquement, la « bonne saison » – à Bouloc, « le bon lieu », à priori nous sommes donc au bon endroit au bon moment !

En effet, nous guettons depuis quelques semaines les différentes floraisons de nos vieux fruitiers pour les identifier et nous n’avons que de bonnes surprises !

Nous découvrons des floraison sauvages spectaculaires comme la lathrée clandestine – magnifique fleur que vous pouvez retrouver dans le diaporama ci dessous et dans la photo d’introduction. C’est une plante surprenante sans feuille ni chlorophylle car c’est un holoparasite qui suce les nutriments dont elle a besoin directement sur les racines des arbres environnants.

Nous observons également avec joie le retour des coucous et des pulmonaires et attendons avec grand intérêt l’arrivée des différentes espèces d’orchidées sauvages présentes sur le terrain.

Dès le matin avec l’explosion des chants d’oiseaux, c’est un régal de prendre son petit déjeuner (bien couvert car il fait encore froid !) sur la terrasse ! Le crépuscule est aussi très appréciable pour écouter les chants. Savez vous qu’il a été scientifiquement prouvé que six minutes d’écoute de chant d’oiseaux permettent de réduire fortement le tôt de cortisol dans le cerveau et ce pour une durée effective de 8 heures !

C’est génial, deux fois par jour dans le jardin nous nous laissons apaiser et inspirer par les oiseaux, c’est le principe de l’ornithérapie. Les mots clefs : patience – écoute – émerveillement. Si cela vous intéresse nous vous conseillons le livre de Philippe J. Dubois et Elise Rousseau : https://www.albin-michel.fr/ornitherapie-9782226489746

Le printemps c’est aussi l’occasion de remettre les mains dans la Terre. Comme pour l’ornithérapie, nos chers scientifiques ont (re)découvert les bienfaits du jardinage. En effet, lorsque nos mains entrent en contact avec le sol nous inhalons une précieuse alliée : la bactérie, mycobacterium vaccae. Celle ci présente dans le sol va rejoindre notre microbiote intestinal et stimuler la libération de la sérotonine et la dopamine. Cette dernière a un effet sur les émotions, notamment celles qui se rapportent au plaisir, tandis que la sérotonine régule l’humeur mais aussi le sommeil, la mémoire et la libido.

Le printemps est donc la parfaire occasion de laisser le vivant nous faire du bien, profitons en joyeusement.

Et ce n’est pas tout ! Lors d’une belle après midi de février nous avons déjà pu sentir avec ravissement nos premiers petrichors ! Mais qu’est ce donc, un nouveau dinosaure ??? Et bien non, c’est la douce odeur qu’exhale la Terre  réchauffée par le soleil après une pluie. Tous nos sens sont à la fête dans cette joie printanière du retour du soleil.

En bonus, voici le message de l’esprit du printemps (un petit écureuil à cette occasion). Celui ci nous explique de faire attention à nos noisettes, où les a t on cachées ? Sont elles oubliées ? Nous les cherchons avec énergie en ce début de printemps. Il nous conseille d’équilibrer cette hyperactivité avec du laisser faire, du laisser germer. En effet, les noisettes oubliées par l’écureuil deviendront les prochains noisetiers et de nouvelles ressources. Patience et Confiance – portées par notre grand allié, le temps – sont de précieuses valeurs.

Celui-ci a inspiré cet Haïku que nous vous offrons :

Espiègle écureuil

Oubliant tes récoltes –

Tu sèmes la forêt

Et une dernière petite douceur printanière pour la route 😉